Comme annoncé et prévu, l’entretien avec mon enculé de manager a été houleux : en retard de 35 minutes, j’ai eu droit à un long monologue de 11 minutes sur ce que ma SSII me reprochait de l’entretien d’il y a deux semaines avec notre client et sur les conséquences, à savoir que mon augmentation de salaire était suspendue et que je restais en poste à l’autre bout de l’île-de-France jusqu’à ce qu’ils me trouvent un remplaçant, et qu’après ils verront ce qu’ils font de moi. Agressif et totalitaire, mon manager a enchainé son petit argumentaire, que j’ai contesté systématiquement sans résultat, et voilà où nous en sommes. Rien n’est écrit ! Le point de mission du 07/10 n’a pas de compte-rendu, donc pas de trace de que me reprocherait le client, et pas non plus de possibilité de rétablir la vérité; et l’entretien de mercredi ne laissera pas non plus de traces et donc encore aucune manière pour moi de me défendre. C’est du pur totalitarisme comme les SSIIs de merde savent le faire …
Du coup, cela m’a bien ébranlé et j’ai décidé d’arrêter de prendre sur moi : j’ai été voir la médecine du travail, j’ai rencontré un médecin, j’ai vidé mon sac et pété un gros câble, et je suis arrêté jusqu’à mercredi prochain pour déprime. J’ai des médicaments et un rendez-vous chez un psy-coach mercredi prochain, avant de revoir un médecin mercredi soir pour prolonger ou pas mon arrêt d’une semaine. Je serais honnête avec elle, mais il y a de fortes chances pour que je demande la semaine supplémentaire et que je l’obtienne, vu mon état.
Pour ne pas se laisser abattre, il y a maintenant deux choses à faire : partir le plus vite possible et me défendre contre ma SSII. pour le premier point, je suis sur le coup depuis plus d’un mois mais je vais devoir accélérer, quitte à aller dans une autre SSII (et dieu sait si j’ai des propositions !); et pour le second point, j’hésite entre les syndicats, l’inspection du travail ou les prud’homme. Autant chercher du boulot, je sais faire, que me défendre c’est plus difficile et je ne sais pas vraiment ce qui est répréhensible ou pas chez les enculés d’en face même si j’imagine qu’il sont piégeables sur bien des points.
Donc voilà , c’est la merde, mon manager est un enculé et je cherche du taf (Alex, je t’envoie mon CV ce week-end).
PS : Je vais peut être parler un peu plus des SSIIs, de leur fonctionnement et du travail de consultant prochainement car c’est vraiment insupportable d’être traité comme ça.